Pour notre voyage au Guatemala, nous avons décidé de prendre trois camps de base et de faire des excursions autour de ces camps. Cette stratégie a été très payante car elle nous a permis de vraiment goûter aux endroits que nous avions choisis, de faire des choses extraordinaires et de ne pas passer la moitié de notre court voyage à se déplacer d’un endroit à l’autre.
Voici notre itinéraire. J'ai mis à la fin de chacun des billets, les coordonnées des hôtels, attractions et agences avec qui nous avons fait affaire. Pour lire un billet, cliquez simplement sur les liens ci-dessous.
Jour 13 : 4h30 am le réveil sonne. Motivé, nous nous préparons afin d’aller prendre notre transport à 5h am pour aller faire l’ascension du mirador de Santiaguito.
Santiaguito est le volcan actif du Guatemal considéré comme le plus dangereux car son potentiel de réveil est le plus grand que les deux autres (Fuego et Pacaya). Les gens ne font donc pas l’ascension directement du volcan mais choisissent de le voir du mirador (randonnée de 6 heures aller-retour) ou du sommet du volcan éteint de Santa Maria (randonnée de 9 heures).
Nous partons donc dans le noir à 5h30 en bas du village d’El pinal pour commencer notre montée. Le début de la randonnée est beaucoup plus difficile que le début de Pacaya et nous peinons un peu. Nos jambes sont encore endormies et le vélo d’hier se fait sentir. Nous marchons environ 1 heures en montée constante, dans le noir au début puis à la lumière du jour naissant. C’est quand même trippant de partir à la lumière de la lune et des étoiles et de voir le jour se lever alors que nous montons de façon constante.
Puis notre groupe se sépare, les gens qui font l’ascension de Santa Maria poursuivent leur montée directe alors que nous on s’engage sur un terrain plutôt plat. La balade dans la forêt est plutôt agréable. Mon espagnol est assez bon à ce stage du voyage pour entretenir une conversation intéressante avec notre guide qui ne parle pas du tout anglais. C’est quand même rigolo d’avoir à expliquer le processus de fabrication du sirop d’érable en espagnol !
Après 1h00 dans la forêt, nous arrivons finalement au Mirador. Nous rencontrons les seuls autres humains de cette montée. Il s’agit d’un groupe de trois personnes qui ont fait du camping sur Santa Maria et qui étaient entrain de redescendre.
Le volcan est très spécial. À chaque heure (presque précisément) il a une éruption. Il suffit donc de se pointer sur place et d’attendre la magie. Dans notre cas, nous avons dû attendre 1h10 minutes avant que le moteur parte. Je dis moteur car lorsque ça commence, on dirait qu’un jet décolle ! Le son de l’éruption est quasi identique. Avec l’écho des montagnes, c’est vraiment impressionnant !
Nous avons eu de la chance car nous avons eu droit ensuite à deux autres petites mini éruption ce qui est vraiment rare selon notre guide. Une fois la représentation terminée, nous sommes redescendu. Arrivé dans la pente principale, j’étais surprise de voir la vie qu’il y avait maintenant que le jour était bien installé. D’autres campeurs descendaient avec nous, des fermiers amenaient le bétail dans le pâturage, des enfants jouaient, des cultivateurs venaient s’occuper de leurs champs à flan du volcan, etc.
Nous avons mis une heure de moins que le temps prévu pour faire la randonnée. Nous avons pu retourner à l’hôtel et prendre une bonne douche avant de sauter dans un taxi pour se rendre à la station d’autobus pour notre retour à Guatemala city.
Jour 15 : Ce matin, est le matin du grand retour à Montréal. Le cadran doit sonner à 4h30 mais depuis 2h30 mon corps a décidé que la nuit était finie... J’ai bien essayé de me rendormir, mais comme je commençais a sombrer dans le sommeil, une figurine de farfadet est tombé tout à fait « random » de la bibliothèque au dessus de ma tête par terre! J’ai donc abdique sur le sommeil.
Nous avons passé une belle dernière journée à Guatemala city chez nos hôtes. Nous avons eu droit à un superbe dîner sur la terrasse avec les membres de la famille chez qui nous habitons. J’y ai appris une foule de choses comme de laisser les noyaux d’avocat dans la guacamole permet d’en prévenir l’oxydation ou que les bougies de citronnelle sont aussi bonnes pour éloigner les mouches lors d’un pique-nique.
J’ai aussi appris qu’il existe au Guatemala 23 dialectes indigènes et que lorsque le gouvernement doit faire des documents officiels, il doit les traduire dans ces 23 langues. Dire qu’au Canada, y’en a qui chiale car nous avons 2 langues officielles!
Faits saillants:
L'agende de voyage Altiplano's (12 avenue. 3-35 zone 1, Quetzaltenango)peut organiser des randonnées pour deux personnes pour le mirador de Santiaguito (toutes les autres agences que nous avons vu ont un minimum de 4 personnes pour organiser une expédition). Leur personnel est très professionnel et nous avons eu une bonne expérience avec eux.
Nous voilà depuis 3 jours à Quetzaltenago (mieux connu sous le nom de Xela). Il fait surprennament froid ici. Aussitôt que le soleil se cache, on a besoin d’une petite laine.
Jour 11 : Le matin de notre premier jour ici, nous sommes allé à Fuente Georgina, une série de piscines d’eau sulfureuse chaude. En partant pour aller prendre notre transport, je ne pouvais pas croire que nous allions nous baigner alors que j’étais à peine confortable avec mon polar et mon foulard. Nous avons eu la chance d’être seul avec notre chauffeur ce qui nous a permis de faire un petit stop au village de Xunil sur la route. Notre guide était originaire du village, il était donc finalement content d’arrêter voir ses chums 10 minutes! Il nous expliquait que les gens dans son village parlent en premier la langue Quiche qui est un dialecte maya. Il a aussi pris le temps de nous expliquer les cultures (oignons, choux-fleurs, laitues, etc.) autour du village et de faire quelques arrêt photo pour l’accro de caméra que je suis ;)
Rendu aux bains, nous étions tôt donc il n’y avait pas beaucoup de gens. C’était tellement ressourçant le silence! J’ai été la première à aller dans la piscine. Je n’en revenais pas à quel point l’eau était chaude! Je suis même aller à un point où l’eau coulait de la roche. Je pense que j’aurais pu me faire un thé avec l’eau qui en sortait! L’air croquant du dehors n’était que le bienvenue. C’était VRAIMENT super. Nous avons pu profiter un peu de la piscine avant que la masse de gens arrive. Il y avait un genre de terrasse qui a été réquisitionné par un groupe qui célébrait l’anniversaire d’une petite fille. Cependant, la célébration avait l’air davantage d’une messe que d’une fête. Pendant au moins 1h 30 ils ont lu la parole de dieu, chanter ses louanges, pleurer leur foi. Il y avait une bonne soeur qui prenait la parole et elle était tellement intense que je pensais qu’elle allait se mettre a léviter vers la lumière du seigneur! On était donc à la fin un peu content de partir de là. Mon espagnol un peu chambranlant a crée une petite situation dont je ne suis pas vraiment fière... Je croyais que l’heure de départ était 2 heures (en las dos) mais c’était midi (en las doces). OUPS... Donc on s’est rhabiller en dixième vitesse lorsque notre chauffeur est venu s’enquérir de que ce que l’on faisait!
Jour 12 : Nous avons trouvé une librairie qui loue des vélos et dont un des libraires aime beaucoup faire du vélo. Bonus, le gars a fait une partie de ses études en littérature française! Nous avions donc arranger avec lui (Ricardo) une "balade" pour aller voir l’église de San andres Xecul qui est une église particulière d’art naïf pleine de couleurs.
Nous sommes donc partie ce matin pour une balade de 4 heures en vélo avec lui. C’était légèrement plus difficile que notre balade de Antigua car les vélos étaient beaucoup plus mal en point ainsi que les routes! Cependant, nous avons eu beaucoup de plaisir à être dans la campagne environnante et à discuter avec lui. En plus le village de San andres Xecul se préparait pour une fête (le 29 et 30 novembre) et c’était jour de marché !
Il nous a trouvé tellement en forme (tsé le gars c’est un sapré athlète!!!!!!!!!!) qu’il nous a amené dans un autre village voir la plus vieille église de l’Amérique centrale (datant de 1524) : Hermita la conquistadora dans le village de Salcaja. Comme il connaît beaucoup la littérature, il nous a même suggéré de la lecture pour le retour! Suite : Jour 13, 14 et 15 : Mirador de Santiaguito et Guatemala city
Je commençais à stresser un peu... On est rendu à la moitié de notre périple et nous n’avons pas encore entendu Céline Dion!!!!! Il faut savoir que dans tous les pays que j’ai eu la chance de visiter, ce n’est pas ni Madonna, ni Michael Jackson que j’ai entendu au moins une fois mais notre Céline nationale. Je commençais donc à croire que le Guatemala était un pays à part quand tout à coup, « I’m alive » a retenti dans mes oreilles. Fiou ;)
Ceci dit, les guatémaltèques semblent adorer Bryan Adams qui est l’artiste que j’ai entendu le plus de fois depuis notre arrivée (5 fois! Mais Bob Marley est entrain de le rattraper parce que je viens juste de l’entendu pour la 4ème fois)
Hier soir, ce fut la nuit des bibittes. Tout a commencé quand au souper, nous avons eu droit à une volée de micro mouches suicidaires qui avaient décidé de prendre nos verres d’eau comme fleuve Saint-Laurent pour se noyer.
Après le souper, nous sommes allé lire dans notre chambre. Comme d’habitude nous avons dû tuer quelques mouches fatigantes, mais rien de bien exceptionnel. Ensuite un papillon de nuit s’est mis à harceler Bruno. La grosse bibitte a finalement eu le dessus sur la petite. Comme je m’apprêtais à fermer ma lumière et à me coucher, j’aperçois une ombre qui monte le long du lit de Bruno.... un SCORPION!!!!!!!!!! Un soupçon de panique dans la voix, je dis « Bruno bouge pas y’a un scorpion qui est entrain de monter dans ton lit ! » Bruno se lève en panique car il n’a pas ses lunettes et il ne voit pas la bête qui poursuit son chemin!
Prenant mon courage d’une main et une gougoune de l’autre, j’assomme la bête (partiellement) qui tombe par terre et se réfugie sous notre table de chevet. On met nos souliers, on s’arme de la tapette a mouche, Bruno lève la table, je localise la bête que j’achève assez violemment d’un grand coup de tapette! OUF!
On regarde partout dans la chambre pour être certain qu’il n’y en a pas d’autre et une grosse araignée nous passe dans la face! Nous avions depuis notre arrivée quelques fourmis le long des murs, mais tsé des fourmis c’est inoffensif. À peine rassuré, on se couche. Toute la nuit, j’ai senti des scorpions sur mes jambes...
Le matin, on se réveille pour réaliser que notre sac, qui était sur le sol, est INFESTÉ de fourmis et que les animales piquent et brûlent!!!! On sort donc le sac de la chambre et on passe une heure à le secouer et à le vider pour être certain qu’aucune fourmi ne prendra un lift avec nous pour Xela.
Finalement, nous aurons juste le temps de prendre notre petit déjeuné, d’attraper un bateau pour Panajachel, de se rendre à l’agence de voyage pour attraper notre minibus pour Xela. Finalement notre minibus, c’est une voiture privée (genre allo-stop!) où nous sommes les seuls passagers! Comme quoi des fois le karma faut que ça se rebalance! Suite :Jour 11 et 12 : Quetzantenango, Fuente Georgina, San Andres Xecul, Hermina la conquistadora
Jour 8 - Nous sommes parti ce matin pour faire le tour du lac Atitlan. La patience est de rigueur ici et ne pas être pressé. En effet, tous les déplacements se font en bateau. Si c’est un gros bateau, il part à des heures fixes soit environ une fois l’heure, si c’est un petit bateau, il part quand il est plein. Ça peut donc prendre un certain temps ou un temps certain...
Notre premier arrêt dans notre tour du lac fut le village de San Marco. À moins de VRAIMENT tripper sur la méditation, la numérologie ou le reiki, il n’y a malheureusement pas grand chose à faire dans ce village. On était donc un peu déçu. On a donc repris le bateau pour aller à San Pedro.
San Pedro est une petite ville tout à fait charmante que nous avons eu beaucoup de plaisir à découvrir. Elle est malheureusement reconnue comme une ville de déchéance pour les touristes mais nous ne l’avons pas perçu si c’est encore le cas. Nous sommes allé au carré central où j’ai pu me régaler de chuchittos, un genre de tamales, soit une boule de pâte de maïs humide avec au centre un peu de sauce au piment et un petit morceau de poulet, le tout emballe dans une feuille de bananier. Un bon 20 cennes bien investi! Pour manger mon festin, on s’est assis pour regarder un cours de soccer et un match de basket. Une chose que je remarque ici c’est que la nourriture n’est pas très épicée.
Après avoir flâné dans la ville, on a ensuite mis le cap sur Santiago. Nous avons dû prendre un gros bateau escargot pour se rendre à destination. La ville est belle mais comme les enfants veulent vraiment emmener les touristes voir un saint (San Simon) qui se trouve dans une maison privée, ils sont un peu "achalants"...On commençait a être un peu fatigué de notre voyage donc on a juste relaxé un peu puis nous avons mis le cap sur Panajachel car les bateaux ne retournaient pas dans notre direction. Il y avait bien des bateaux privés qui voulaient nous emporter directement à notre hôtel mais ils nous demandaient le quadruple du prix des bateaux publics! Nous avons donc attendu pour traverser le lac de bord en bord à l’aide d’un bateau hyper rapide (ouf changement !).
Je commençais cependant a être un peu inquiète car les bateaux arrêtent à 6 pm et il était déjà 4h.Comme je l’ai dit plus tôt, il faut pas être pressé avec les bateaux parce que le système est plutôt lent! Heureusement, notre bateau était une bombe et nous avons seulement mis 25 minutes pour traverser le lac. Il s’est cependant arrêté a un autre quai plus loin que le quai des bateaux publics. On était donc tout perdu et les bateaux privés nous chargeaient des prix de fous pour nous amener à notre hôtel.
Un gars nous a donc dit, « heille venez avec moi je vais vous donner un lift ». Un peu septique on se met quand même à le suivre. Il se met à marcher comme un fou le long de l’eau, on le suit du mieux que l’on peu. Je ne suis pas 100% rassuré car je ne me reconnais vraiment pas. On marche, on marche, le temps passe. Finalement, le gars nous apporte au quai que l’on connaît et nous charge seulement 10Q (1.50$) pour ses services. On embarque dans le bateau et on fini par partir. Il est 5h15. Ça prend 20 minutes se rendre à l’hôtel. Je suis contente car je me dis que l’on n’arrivera pas trop tard sauf que... après 10 minutes, le moteur du bateau meurt!
Nous voilà donc au milieu du lac dérivant doucement vers le bord au soleil couchant. On attend, on dérive, on dérive, on attend. Un gars avec nous ne se sens pas bien il a pris trop de bière durant la journée et les vagues de fin de journée lui donnent du fil a retorde. On attend, on dérive. Son ami sort sa bible. Ouf! On attend on dérive.....Finalement un bateau en sens contraire ira prévenir un autre bateau au quai qui viendra nous chercher sur l’eau. Le hic c’est que le deuxième bateau était déjà plein au 3/4 avant que l’on embarque. Nul besoin de spécifier que l’on n’était pas réglo pour deux cennes!
What was suppose to be a day trip end up being a journey ;)
Acheter du Café : dans la ville de San Pedro lorsque vous arrivez du quai public (de Panajachel) monter la pente vers la ville. Vous y verez sur votre gauche le Cafe Cristalinas qui vend du café moulu ou en grain à très bon prix (25Q pour un grand sachet) et d'une très grande qualité.
Jour 6 : Ce matin, nous sommes donc partie de Antigua pour nous rendre à Panajachel près du Lac Atitlan. La route s’est bien passée. Nous avons pris un minibus pendant 3 heures et même si le voyage est plus doux que dans un chicken bus, ça reste un parcours sinueux. Nous nous sommes arrêté dans les montagnes au dessus des nuages pour déjeuner à Quatro Caminos. C’était quand même impresionnant de partir d’un endroit quand même assez chaud pour arriver après seulement 2h de route à un autre endroit humide et froid. Nous faisions de la buée avec notre bouche !
Arrivée à Panajachel, nous avons pris un bateau pour se rendre a notre hôtel la casa Del Mundo. Il est quand même assez simple lorsque l’on arrive par shuttle de trouver le quai d’embarquement. Les préposés à la Casa del mundo nous avaient bien averti de ne pas payer plus cher que 20Q pour le bateau (les locaux payent entre 5Q et 10Q) un gars a essayer de nous charger 25Q par personne mais je lui ai clairement dit que je ne payerais pas plus de 20Q !
La route pour l’hotel dure environ 15 minutes mais comme on doit arrêter à plusieurs quais s’il y a des gens qui veulent embarquer ou débarquer, le temps est plutôt variable. Par ailleurs, nous avons pu constater dès notre première balade que la santé du lac était très mauvaise. Il nous arrivait de passer dans des nappes de boue brune assez épaisse flottant à la surface. Vraiment dommage car l’endroit est vraiment beau.
Concernant la Casa del Mundo, l’endroit devrait changer de pour la muy bonita casa Del Mundo tellement la maison est superbe. En plus d’avoir une vue imprenable sur le lac et les volcans environnant, la maison est entourée de fleurs, de petits passages en pierre et le tout est décoré avec des statues de dieux maya et PLEIN d’artisanat local. Les cendriers sont tellement beaux que je ne peux même pas m’imaginer éteindre une cigarette dedans!
Nous avons donc passé notre première journée à relaxer et à profiter des terasses.
Jour 7 : Aujourd’hui Bruno ne se sentant pas d’attaque pour mon super plan du jour, nous nous sommes séparé. Pendant, qu’il se reposait dans notre petit havre de paix, je suis aller dans la ville de Sololá car c’était jour de marché. J’ai pris le chicken bus ou bus communautaire. Je me suis fait ami avec un monsieur qui était enseignant du nom de Gaspard. Avec mon espagnol limité j’ai quand même pu converser un peu avec le monsieur. Le bus avait beaucoup de difficulté à monter dans la montagne et ce qui devait arriver arriva : le moteur a surchauffé! Je ne pensais jamais que les gars arriveraient à le faire repartir (comme la moitié des autres passagers qui se sont trouver d’autres transport -un derrière de pick-up- pour continuer leur route) alors je suis partie à pied. Mais finalement après 10 minutes de marche voilà tu pas mon bus qui s’en vient! J’ai donc hopper dans l’autobus en marche et je me suis finalement rendu à Sololà.
Comme à chaque fois, le marché c’est un peu overwhelming comme disent les anglais. Beaucoup de bruits, de couleur, de gens. C’était quand même super. J’ai dîner là et ensuite j’ai repris le chicken bus pour retourner à Panajachel.
Juste à la sortie de la ville de Panajachel, il y a une réserve naturelle. Je suis donc aller me reposer dans la nature. J’ai pu observer des singes araignées, des coatis, pleins de papillons, une chute et une nature plus que verdoyante. J’ai fait le plus petit des sentiers mais il existe là d’autres routes qui font le tour de cette ancienne plantation de café. SuiteJour 8 : Le tour du lac Faits saillants
Excursion à au marché de Sololá : 30 minutes en autobus de Panajachel au coût de 3Q. L'arrêt d'autobus est au coin des rues Calle Principal et Calle del embarcado. Le marché est le vendredi. Marché pour les locaux. Un peu d'artisanant, beaucoup de denrées périssables, meubles, fourniture de maison, fourniture pour faire de l'artisanat, produits de toilettes, animaux vivants, grains pour la culture, etc.
Réserve écologique de Panajachel : Reserva Natural Atitlán, coût d'entrée 45Q par personne. Pour se rendre de Panajachel, prendre la direction de Sololá et après la première montée, tourner à gauche en suivant les signes. Descendre la pente et suivre les signe jusqu'à la réserve (environ 10 minutes de marche). Il est possible de prendre un taxi (tuk-tuk) de Panajachel pour environ 10Q.
Hôtel:La Casa del Mundo à Jaibalito, 15 minutes de bateau de Panajachel. Superbe endroit un peu isolé (on doit absolument prendre le bateau pour y aller ou pour aller ailleurs.)
Jour 4- Où en étions-nous¿ (j’ai mis le point d’interrogation à l’envers juste parce que c’est cool d’avoir la possible de le faire directement sur le clavier ;))
Aujourd’hui nous sommes aller faire l’ascension du volcan Pacaya. Nous sommes venu, nous avons vu et nous avons vaincu! Levée à 5h30am, une petite ride en shuttle (1 heure et 1/2) pour se rendre à la base et nous voilà en route. Notre chauffeur était un bon chauffeur mais c’est toujours spécial de voir à la vitesse qu’ils vont et comment ils négocient les courbes. Au camp de base, nous avons commencer la montée et des enfants avec des chevaux nous suivaient en disant "taxi, taxi". Finalement un gars de notre groupe a décidé de prendre un de ces taxis de montagne. Mais nous autres on se croyait tough.
Les premières 10 minutes sont assez étonnantes pour quelqu’un qui ne s’y attend pas ;) Ensuite, ça devient un peu plus facile. On marche ensuite pendant 1h30 dans la forêt : on monte pas mal et on descend un peu pour mieux remonter. On arrive finalement à la crête avec une superbe vue des trois autres volcans qui nous font face. On est à hauteur de nuage et le vent souffle comme ce n’est pas possible. On commence notre descente dans la lave refroidit (le volcan est encore actif mais la dernière éruption d’importance remonte à 40 ans.) pour remonter en force afin de faire l’ascension du cratère.
Et là, le vent souffle TELLEMENT. Je n’ai jamais fait l’expérience d’un vent aussi fort de toute ma vie. Dans la forêt, on était en t-shirt, et là, si j’avais eu une tuque, je l’aurais mise! On monte donc dans la roche /sable volcanique. On avance comme dans la neige lorsque l’on se décide à aller glisser après une bonne tempête. C’est difficile mais la volonté d’arriver en haut est plus forte que tout ! On monte donc péniblement (deux pas en avant, un pas en arrière) ce qui nous semble interminable!
On arrive finalement à la lave. C’est chaud. Ça fait vraiment du bien. C’est impressionnant à voir couler. Et même si ça coule très lentement, on sent la grande force de la nature qui brise la croûte dure et sèche pour vouloir suivre la loi de la gravité vers le bas.
On prend notre casse-croûte et un repos bien mérité en se disant que si le volcan se décide à sortir de sa torpeur maintenant qu’il n’y a absolument rien que l’on va pouvoir faire pour se sauver de là. On est comme des minis steak dans un BBQ géant! Puis on rattache notre tuque avec de la broche, on enfile nos skis imaginaires et on commence à descendre dans la mini roche en faisant du slalom. Le retour est beaucoup plus facile que l’allée et le sentiment de "l’avoir fait" est priceless.
Lors du chemin du retour, la quasi-totalité de notre groupe s’endort dans la mini vanne malgré les courbes toujours aussi folles !
Le reste de la journée se passe calmement à manger un peu et à se promener dans la ville. On décidé au gré de notre promenade d’aller voir une agence qui fait des tours en vélo. On voulait faire une visite des villages environnants en minibus mais en vélo, pourquoi pas!
Jour 5 - Donc le matin de notre cinquième journée, tel deux champions, on se leve pour aller rejoindre notre guide Ricardo. Il nous attendait avec deux super vélos de montagne (des Kona!). On a passe 3 heures a pédaler, monte un peu, descendre beaucoup. On voit pleins de super villages avec la petite vie au quotidien : les enfants qui jouent a cache-cache avec les chiens, les femmes qui font le lavage à la fontaine du centre, les hommes qui s’empilent dans des boîtes de pick-up pour aller travailler, etc.
On visite aussi une plantation de noix de macadam bio (et on a la chance de manger plein d’échantillons!). La plantation possède la toilette en plein air la plus mignonne que j’ai jamais vu de toute ma vie !
On passe dans une coopérative ou des femmes tissent. C’est un travail d’une patience d’ange et d’une beauté incroyable. Nous avons la chance de rencontrer Ana, qui nous parle tout doucement de son travail et de ce que ça implique de tisser comme elle le fait.
Notre guide est vraiment super et il nous fait un petit velours en nous disant que nous sommes pas mal en forme (d’habitude les gens mettent 30 minutes à monter une côte que nous avons fait en 10 minutes ;))
Nos jambes sont mortes mais notre coeur et notre tête déborde de souvenirs. Suite Jour 6 et 7 : Panajachel
Faits saillants
Excursion à Pacaya : Plusieurs agences de voyage à Antigua offrent l'excursion au volcan Pacaya (environ 60$USD par personne). Nous avons utiliser l'agende de voyage du Black Cat pour l'excursion qui nous a coûter 55Q (environ 7$USD!) pour le transport allé-retour + le guide local. Une aubaine!
Vélo : L'agence Old town outfitter peut vous arranger des excursions à vélo tous les jours. Le minimum de personne pour faire l'excursion est de 2. Nous avons choisi la balade Ciudad Vieja.
Hôtel: El Gato negro (The Black Cat), type hostel, vraiment très peu cher la nuit, déjeuner inclu (ils peuvent même vous faire des sandwich gratuitement en remplacement du déjeuner si vous quittez tôt pour une excursion.
Jour 2 – Nous sommes donc partie de la Ciudad de Guatemala pour arriver à Antigua dimanche. Un peu désappointé de voir plus de touristes au pied carrée que de locaux, on s’est quand même promené dans la rue à coter de la rue "officielle" des suiveux de parapluie, ce qui nous à donc permis de respirer un peu.
Nous nous sommes rendu à un lieu favori de riches locaux pour le déjeuner la panadaria Doña Luisa. Nous avons pu avoir une table au deuxième étage avec vue sur un des trois volcans entourant la ville. Pas si mal ;) L’endroit est aussi reconnu pour son pain aux bananes (que je vous recommande) et Ana, notre hôte de Guatemala city, m’avait chaudement recommandé les bolitas de miel (bonbons au miel). Je dois avouer qu’ils ont été d’excellent compagnon pour la gorge enrouée.
Question d’aller se dégourdir un peu après notre exotique club sandwich et grilled-cheese au jambon, nous sommes allé à la croix sur la montagne. Cero la Crux est la place à aller le dimanche après-midi en famille pour faire voler des cerfs-volants. On a donc pris un bain de soleil en regardant les enfants empêtrer et désempêtrer leur corde (on a même assisté à un sauvetage extrême d’un cerf-volant qui s’était pris dans la cime d’un arbre)!
Jour 3 : Nous nous sommes ensuite enfilés un super déjeuner à notre Hostel le Black Cat, puis nous sommes allés se promener dans la ville. Après avoir marché, marché et encore un peu marché, nous sommes revenus à l’hôtel relaxer un peu avant de repartir dans le village voisin (Jocotenango) pour aller visiter la maison de la culture aztèque. Il y avait là le musée du café, une exposition sur les instruments de musique et une autre sur les spécialités locales. Tous les mannequins étaient faits en feuille de banane. On aurait dit de gros « tamales » géants.... Un peu troublant....
Ce que nous avons le plus aimé fut cependant le sentier écolo dans la nature autour de la propriété. Nous avons pu voir des arbres à café, des avocats, de bananes et toutes sortes d’autres fleurs et fruits qui nous donnait l’impression d’être au jardin botanique mais en plein air!
Nous avons ensuite décidé de retourner à Antigua a pied (seulement 2 km) puis nous sommes allé faire un tour au marché d’Antigua sur la Calle Santa Lucia. Que ruido! Ça criait de tous bords, tous côtés! Mes ananas seulement 5Q, mes bas sont les plus beaux, pas cher pas cher.... On s’est perdu dans les dédalles mais puisque je suis là ça démontre que l’on s’est retrouvé ;) Suite Jour 4 et 5 : Volcan Pacaya et vélo
Faits saillants
Restaurant : Doña Luisa est situé dans la ville d'Antigua à 1 coin de rue et demi du parc central sur la 4ème rue est # 12 Attractions : La vue de Cero la cruz, Centro Cultural La Azotea à Jocotenango (prendre le shuttle gratuit du parc central de Antigua) pour le sentier écologique et le petit musée sur la culture Astèque Hôtel: El Gato negro (The Black Cat), type hosel, vraiment très peu cher la nuit, déjeuner inclu.
3h00 am, le réveil sonne. On appelle le taxi qui devait franchement être juste en face de notre maison parce que, s’il a mis 3 minutes pour arriver, c’est beau! On attrape donc nos cliques et nos claques et nous sommes en route pour l’aéroport. Une chance que nous sommes en avance parce que c’est le chaos à l’enregistrement des bagages ! Tellement, que notre avion partira avec 45 minutes de retard car nous avons dû attendre des passagers. Continental airline peut cependant se vanter d’être une compagnie efficace. Nous avions au départ seulement 45 minutes pour attraper notre connexion à Cleveland (qui s’étaient envolée à cause de notre départ tardif…) mais, notre pilote était tellement champion que nous sommes arrivé 5 minutes avant notre heure prévue d’arrivée initiale!
Arrivée a Guatemala city, nous devions être attendu par un taxi mandaté par notre hôtel mais (évidemment) nous ne l’avons pas trouvé.... Je me suis donc dit que je devais appeler à l’hôtel pour voir ce qui se passait. Mais pour pouvoir appeler à l’hôtel, je devais entrer dans l’aéroport par la sortie, ce qui ne semble pas être la chose à faire. La sécurité me regardait avec des yeux suspicieux (oui monsieur j’ai une bombe dans mon sac...). J’ai quand même réussi à baraguoiner dans mon espagnol approximatif que je voulais téléphoner et le garde m’a laisser entrer (il n’y avait pas de téléphone public a l’extérieur de l’aéroport...). Une fois entré, il a fallu que je repasse les douanes en sens inverse pour aller me faire faire de la monnaie pour le téléphone (en plus j’ai donné un billet de 100Q pour avoir un 25 Centavos, ha ha !). J’arrive finalement au premier téléphone, qui bouffe mon argent. Arg!!!! Le deuxième téléphone, me laisse téléphoner. Cependant, je tombe sur une gentille demoiselle qui parle juste espagnol en mode vitesse-lumière. Finalement, comme il sentait que ça ne donnait pas grand chose, le téléphone a décidé de couper ma conversation après 2 minutes....Benvenidos en latino americana ;)
Finalement, on a pris un taxi qui nous a charge presque le double du prix pour aller a 5 minutes de l’aéroport (un gros 10$. Bon, quand tu considères qu’à Montréal on nous charge 40$ ce n’était finalement pas si mal!)
Arrivée à l’hôtel, douche et sieste. Nous avons ensuite rencontré notre hôte Ana, une femme souriante qui parlait très bien français ! Puis nous avons soupé à l’hôtel. Le cuisinier de la dame, nous a fait un Chow Mein. Les asiatiques dans la salle se seraient probablement insurgé en voyant ce Chow mein qui n’avait qu’une vague ressemblance au Chow mein que par le fait qu’il y avait dans l’assiette un accompagnement de nouilles style ramen avec notre escalope de poulet!
Après ce bon repas, nous avons pris la décision de ne pas aller a Tikal et d’aller tout de suite a Antigua. Ce que nous avons fait ce matin après avoir faire un petit tour en voiture de Guatemala city. Belle ville très peuplée que l’on dit peu sécuritaire...
Nous sommes allé au square central voir la cathédrale. L’odeur de diesel, les klaxons, les enfants qui nourrissent les pigeons pour ensuite s’amuser à les faire envoler, les gens dans leur kiosque de rue vendant du jus d’orange fraîchement pressé, des pupusas (un genre de grilled-cheese fait avec des tortillas) des monsieur qui font des bulles pour attirer les enfants afin de vendre a leur parents des kossins, des enfants dans leurs plus beaux habits du dimanche mangeant de la crème glacée. Suite : Jour 2 et 3 -Antigua et Jocotenango
Faits saillants
Compagnie aérienne : Continental Airline (deux escales de Montréal – Cleveland et Houston) Durée du voyage : environ 7 heures Ville de départ : Montréal Destination finale : Guatemala City Hôtel: Hostal Las Orchideas opéré par Ana Christina Corderros (Lire ma critique sur Trip Advisor)
