lundi 9 juin 2014

Pérou : Jour 8 : Arequipa


J'avais loué une chambre dans une maison privée, mais j’avais de la difficulté à rejoindre la proprio. Elle semblait hors ligne quand j'avais accès à du WiFi alors que c'était l'inverse dans mon cas. Je n'avais donc pas eu de confirmation de réservation ni l'adresse à mon arrivée à Arequipa. J'ai donc pris un taxi vers un hôtel du centre avec un couple de jeunes Britanniques.

Rendu à l'hôtel, j'ai eu le mot de passe pour le WiFi pendant que j'étais en train de réserver une chambre à trois lits simples avec le couple, pour finalement avoir ma confirmation! J'ai donc demandé au couple combien il pensait payer par personne et je leur ai donné la différence vu mon désistement. Tout le monde était bien content. J'ai marché jusqu'à ma chambre d'hôte qui était un peu plus loin et heureusement, il y avait quelqu'un pour m'y accueillir. Comme ma chambre n'était pas prête, je me suis assise dehors sur la terrasse pour lire avec vue sur les montagnes entourant la ville.

Saut dans le temps, après une douche semi-tiède, je suis allé explorer la ville pour me rendre à un hôtel donnant des cours de cuisine et tenter de voir si c'était possible de me joindre au groupe d'aujourd'hui ou de réserver pour mon retour.



Arequipa est beaucoup plus grande que je ne le croyais. J'habite dans le centre historique, mais c'est aussi un endroit où il y a énormément d'écoles. Le quartier déborde donc de vie (et de bruit!). Très différent de Cusco, Arequipa me semble plus moderne et plus orienté vers les services. Traverser les rues est un véritable défi, les arrêts sont tout sauf obligatoires et il semble que les freins des voitures soient une denrée précieuse, car les gens, surtout les taxis, ne semblent pas vouloir les utiliser. Je me suis fait faire plusieurs fois le coup de commencer à traverser la rue et une voiture (ou moto) décide de passer devant moi alors que je suis au 2/3 de ma traversée et d’utiliser le trottoir, qui est au même niveau que la rue, comme espace pour tourner. Je me tourne donc plus souvent vers la sagesse des locaux et synchroniser mes traversées avec les leurs.



Arrivée à l'école de cuisine, il y avait effectivement une place disponible pour ce midi. J'ai donc décidé de la prendre maintenant. Au menu du jour, un ceviche de poisson et du poisson frit à la poêle avec une sauce au Pisco (l'alcool officiel du Pérou, une eau-de-vie de raisins fermentés). J'ai vraiment beaucoup aimé mon expérience. Dans ce genre de cours de cuisine, il y a toute sorte de gens, mais la plupart du temps, il y a deux-trois motivés et les autres sont là juste parce que ça passe le temps. Comme je suis généralement dans le groupe des motivés et que je pose beaucoup de questions, je connecte un peu plus avec le prof. Ce fut le cas aujourd'hui aussi. Le prof m'a donc donné plein de conseils sur les techniques. Aussi, j'ai flambé une sauce avec de l'alcool ce que je n'avais jamais encore eu l'occasion de faire. C'est quand même spectaculaire de voir le feu danser sur son plat! Fait rigolo, l'animal de compagnie de l'école est une grosse tortue qui se promène dans le jardin de la cour intérieure et qui a une relation d'amour avec les souliers des gens (si tu t'approches d'elle, elle frotte sa tête sur tes souliers et si tu recules, elle te « court » après à vitesse tortue pour te rattraper)


Après quelques courses, je suis retourné relaxer sur la terrasse de mon hôtel puis faire la siesta question de rattraper le sommeil perdu dans l’autobus.

Une fois éveillée, et après m'être convaincu que je devais aller manger, je suis tombé sur un des trois restaurants les plus réputés de la ville (Zingaro). J'ai donc décidé de payer une traite. Comme entrée, j'ai pris le ceviche de poisson, car je voulais le comparer à celui que j'avais cuisiné ce midi. Et franchement, ils étaient très semblables! La portion aurait pu servir de repas complet, mais j'avais aussi commandé une côtelette d'alpaga dans une sauce au vin. Amateurs de viande saignante, vous aller pleurer si vous venez au Pérou, car les Péruviens aiment leur viande bien cuite, lire « semelle de botte »…



Bien que la viande d'alpaga semble s'approcher du porc et que la sauce au vin était divine, le tout était dur comme pas possible. Bref, pas à mon goût. De plus la pyramide de quinoa qui l'accompagnait était vraiment jolie, mais un peu fade comparativement au reste du plat. Pas un succès dans ma bouche.

Je suis retourné à ma chambre d'hôte me préparer pour le lendemain, car je quitte pour une randonnée de 3 jours dans le canyon de Colca. Le tour que j'ai choisi est très intéressant, mais je ne marcherai pas autant que dans mon autre randonnée. Ceci est quand même une bonne nouvelle, car mes pieds souffrent encore de mon autre aventure!

Quelques liens utiles :

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